Suite aux grèves spontanées à la SNCB et la longue grève des gardiens de prison de Bruxelles et de Wallonie, les médias et les politiciens de droite s’efforcent de communautariser la lutte sociale. Pour cela, ils n’hésitent pas à ressasser les vieux mythes du « Wallon gréviste » et du « Flamand travailleur ». Le Flamand choisirait selon ce mythe de se résigner et de travailler dur, le Wallon par contre n’aime pas travailler et est prompt à protester et à faire grève. L’objectif est clair, il s’agit de présenter l’ébullition sociale contre le gouvernement comme un mouvement essentiellement porté par le sud du pays pendant que les Flamands se laissent parfois entrainer, mais préféreraient continuer de travailler. Dans le mouvement syndical, on entend parfois aussi l’écho de ce genre de préjugés quand il s’agit de « culturaliser » les différences de stratégies syndicales. Le chercheur Stan De Spiegelaere a soumis ces mythes à une analyse rigoureuse des chiffres. Ses conclusions sont un bon antidote à la division communautaire des luttes sociales. 

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Lisez l'étude ici :Les Wallons, font-ils plus souvent grève que les Flamands ?

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