La Chine érode progressivement la domination néocoloniale des puissances occidentales en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. Ce processus trouve ses racines dans les contradictions internes propres à la Chine. Elle les a accumulées depuis sa transformation en économie capitaliste et son accès au marché mondial. Cette dynamique transforme les formes d’emprise impérialiste sur le continent. Il ne s’agit plus seulement de se demander si la Chine agit comme une puissance impérialiste au sens classique, mais d’analyser la singularité de son impérialisme.

Dans la nuit du 8 au 9 juin, le Madleen, voilier affrété par la « Coalition de la flottille de la Liberté » (un mouvement de solidarité fondé en 2010) a été intercepté dans les eaux internationales par l’armée israélienne, à une centaine de kilomètres de Gaza, alors qu’il tentait de rompre le blocus de l’aide humanitaire imposé par l’Etat israélien. Depuis le 2 mars, presque aucun approvisionnement en vivre n’a pu être acheminé à la population de Gaza, qui est de facto privée d’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins – tout en étant sous le feu constant de l’armée israélienne, y compris lors des rares distributions alimentaires qui y sont organisées.

Ceci est le texte d'un tract distribué par nos camarades américains lors des manifestations à travers les États-Unis.

Le paysage mondial subit des changements sismiques, avec des lignes de faille qui s'approfondissent entre les puissances hégémoniques en déclin et les puissances émergentes. À l'instar des plaques tectoniques qui s'affrontent, ces changements provoquent des éruptions de conflits et d'instabilité. Les États-Unis, qui ont longtemps été la principale puissance impérialiste, doivent aujourd'hui faire face à la remise en cause de leur domination par une Chine renaissante, une Russie défiante et une multitude d'acteurs régionaux en quête d'une nouvelle autonomie. Pourtant, au milieu de ces luttes de pouvoir, les contradictions du capitalisme laissent le monde vaciller au bord d'un plus grand chaos et exigent une réponse audacieuse et internationaliste.

Le Moyen-Orient semble glisser inexorablement vers une guerre régionale. Durant une récente discussion du Secrétariat international de l’Internationale Communiste Révolutionnaire, nous nous sommes demandé à qui pourrait profiter un tel conflit.

D’un point de vue « raisonnable », il est évident qu’un tel scénario serait catastrophique pour le capitalisme. L’impérialisme américain ne serait pas le dernier à y laisser des plumes. Et pourtant, la plus puissante nation impérialiste du globe n’a pas l’air de pouvoir ou même de vouloir l’empêcher.

Le capitalisme est un système malade qui a depuis longtemps épuisé son rôle progressiste. A l’ère de son déclin sénile, il répand la guerre, le racisme, la misère et la faim. L’impérialisme, qui est le stade suprême du capitalisme, se caractérise par la lutte pour le partage du butin entre différentes bandes de voleurs capitalistes. Cette lutte s’intensifie – et la course vers le militarisme et la guerre s’accélère – lorsque la crise du capitalisme réduit le butin disponible, comme c’est le cas aujourd’hui.

Le manifeste suivant est de la plus haute importance pour le mouvement communiste mondial. Nous appelons tous nos lecteurs à l’étudier attentivement et à lui donner la plus large diffusion possible. Il a été approuvé à l’unanimité par le Secrétariat international de la TMI et constituera le document fondateur d’une nouvelle Internationale communiste révolutionnaire, qui sera lancée en juin de cette année.

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