La Chine érode progressivement la domination néocoloniale des puissances occidentales en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. Ce processus trouve ses racines dans les contradictions internes propres à la Chine. Elle les a accumulées depuis sa transformation en économie capitaliste et son accès au marché mondial. Cette dynamique transforme les formes d’emprise impérialiste sur le continent. Il ne s’agit plus seulement de se demander si la Chine agit comme une puissance impérialiste au sens classique, mais d’analyser la singularité de son impérialisme.
Causes matérielles de l'essor de l'impérialisme chinois
Commençons par décortiquer les conditions économiques internes de la Chine. Le pays est marqué par une forte surcapacité productive qui sature son marché intérieur. Par exemple, selon l'expert Charvi Trivedi de Wood Mackenzie :« La Chine prévoit un excédent de 50 Mt[millions de tonnes d'acier] en 2025, qui pourrait dépasser les 350 Mt à long terme »[1].
Cela a pour conséquence de créer une forte pression sur les profits des capitalistes chinois. Par exemple, dans la production de voitures, la marge bénéficiaire a chuté de 6,57 % en 2011 à 5,32 % en 2024[2].
Alors que la croissance de la Chine était encore à 10% en 2010, elle est autour des 5% en 2025[3]. C'est là un danger à long terme pour la stabilité du pays, car si d'un côté la Chine est un pays coercitif avec peu de libertés individuelles et une forte censure, de l'autre côté elle repose sur l’activité de 200 millions de travailleurs précaires[4] qui peuvent tolérer la répression parce que leurs conditions de vie se sont grandement améliorée ces 30 dernières années. En effet, il y a eu augmentation du salaire minimum moyen réel d'environ 780% sur cette même période[5].
Maintenir cette allure est impossible pour les capitalistes chinois. Les tentatives de réduction des tensions sociales et le nombre de milliardaires du régime de Xi ne peuvent donner qu’un répit temporaire. C'est de là que germe le besoin d'exportation des capitaux et d'exportation de l'exploitation. Notons que le salaire minimum dans plusieurs pays africains est nettement inférieur à celui de la Chine, atteignant par exemple à peine un tiers du salaire chinois en Angola, au Kenya et au Nigeria[6]. Cela rappelle les prémisses du processus historique européen de délocalisation.
Etatisme chinois
Dans la conquête des marchés africains, le capitalisme chinois démarre avec un atout stratégique que n'ont presque jamais eu les pays libéraux d'occident, celui d'un Etat centralisé et planificateur, hérité de l'époque maoïste, qui a façonné ses grandes entreprises et permet de se présenter comme un bloc unique aux Etats africains. Les orientations stratégiques extérieures sont définies par le Parti communiste chinois, puis mises en œuvre par des entreprises publiques et semi-publiques. Ainsi, la Chine négocie les accords et les investissements d'une seule voix, imposant d'autant plus les standards chinois. Et à l'avenir, cette concentration permettrait un passage rapide à des stratégies plus coercitives si la Chine juge que ses intérêts l'exigent sur place.
Investissement chinois en Afrique
Le schéma classique des investissements est le suivant : une banque d’État chinoise prête de l’argent à un pays pour financer de grands projets énergétiques ou d'infrastructures (centrales, barrages, chemins de fer, ports, etc.), réalisés et souvent exploités par des entreprises chinoises. En échange, le pays s’endette et accorde à la Chine des droits sur ses ressources naturelles, des avantages commerciaux ou d’autres concessions. Les infrastructures relient les ressources aux ports d’exportation vers la Chine et l'énergie permet le développement futur d'autres exploitations. En cas de défaut de paiement, la Chine rééchelonne la dette en échange d'un renforcement de son contrôle sur les infrastructures et l'énergie. Ainsi, elle adoucit l'impact de la dette à court terme, et renforce son emprise à long terme.
Le Centre de politique de développement mondial de l'Université de Boston estime qu’entre 2000 et 2023, les prêteurs chinois ont accordé 1 306 prêts, pour un montant total de 182,28 milliards de dollars, à 49 pays africains et sept emprunteurs régionaux. Durant cette période, les prêts chinois ont principalement été destinés aux secteurs africains de l’énergie (62,72 milliards), et des transports (52,65 milliards). Les cinq principaux emprunteurs étaient l’Angola, l’Éthiopie, l’Égypte, le Nigéria et le Kenya.[7].
De son côté, pour répondre aux investissements de la Chine, l'UE a lancé le projet Global Gateway en 2021. Il a pour objectif de mobiliser 150 milliards d'euros pour l'Afrique en investissements publics entre 2021 et 2027[8]. Cependant, lorsqu'on regarde au-delà des promesses, on est très loin du compte. Avec 21 milliards d’euros investis entre 2019 et 2024[9] l'Europe est loin derrière la Chine.
Pendant ce temps, la Chine accélère toujours la cadence : en 2024, elle a investi 29,2 milliards de dollars[10] et dans les 6 premiers mois de 2025, elle a déjà investi 39 milliards de dollars. Elle pourrait dépasser les 70 milliards sur 2025 si la progression se confirme[11].
La Chine brise le tabou occidental
Le système colonial était explicitement conçu pour empêcher l'industrialisation africaine. L'importation de produits européens a détruit l'artisanat local, sans développer l'industrie locale en dehors de l'agriculture et de l'extraction. Cette destruction a crée une dépendance structurelle qui perdure encore en période néocoloniale[12]. Après les indépendances, l'inertie institutionnelle et historique de l'impérialisme Occidental, a maintenu une vision de l'Afrique incompatible avec l'industrialisation manufacturière, contrairement à son approche en Asie.
Mais la Chine n'a pas cette approche conservatrice en Afrique, elle projette d'aller au-delà d'une simple domination extractiviste. En effet, elle brise la tradition occidentale de cantonner l'Afrique au rôle de fournisseur de matières premières. Le continent sert actuellement de terrain d'expérimentation pour la future expansion industrielle chinoise. Une raison forte qui va dans ce sens est que la Chine a déjà fourni plus de 60 milliards de dollars de financement à diverses initiatives de recherche et de développement technologique en Afrique, dont 20 milliards de crédits pour soutenir des projets d’énergie renouvelable en 2018[13]. Les investissements chinois dans le textile éthiopien totalisent 450 millions de dollars en 2022, avec plus de 30 entreprises chinoises opérant dans le secteur et créant plus de 80 000 nouveaux emplois, selon l'ambassadeur de Chine en Éthiopie[14].
Pendant Le Forum on China-Africa Cooperation Beijing Action Plan tenu en 2024, la Chine affirme vouloir faire de l'Afrique le plus grand centre manufacturier du monde d’ici 2063 et développer le « Made in Africa »[15].
En effet, de tous, le continent africain est celui qui a le potentiel de main d'œuvre le plus élevé dans le monde à long terme. La population africaine en âge de travailler (15-64 ans) devrait passer de 783 millions en 2021 à 1,56 milliard en 2050, soit une augmentation de 100%. En comparaison, la taille de la population en âge de travailler dans le reste du monde ne devrait augmenter que de 4,4 % sur la même période[16].
L'Afrique est le continent qui connaît l'urbanisation la plus rapide au monde. La part urbaine de la population africaine a doublé, passant de 19 % à 39 % au cours des 50 dernières années, ce qui représente plus de 360 millions de nouveaux citadins. D'ici 2030, la population urbaine augmentera de 350 millions de personnes supplémentaires. Plusieurs villes africaines, comme Dar es Salaam et Kinshasa, comptent aujourd'hui parmi celles qui connaissent la croissance la plus rapide au monde, et continueront de croître[17].
Un développement massif des infrastructures et de l'énergie, combiné à une main d'œuvre bon marché et potentiellement très nombreuse, offre la perspective d'un développement industriel sans précédent en Afrique, sous contrôle de la Chine. Amenant au passage un développement inédit de la classe ouvrière africaine.
Présence militaire
Dans la période néocoloniale, la présence et l'intervention directe militaire des impérialistes est moins importante que durant l’ère néocoloniale. Cependant on peut voir que la Chine ne déroge pas à règle : en 2024, elle avait environ 4 100 militaires en Afrique dont environ 2 000 déployés à sa base militaire de Djibouti, dans la corne de l'Afrique. Elle compte un peu moins de militaires déployés en Afrique que la France (environ 5 500) ou les États-Unis (environ 5 000)[18]. Depuis 2000, les forces armées chinoises ont mené 19 exercices militaires, 44 escales navales et 276 échanges de hauts responsables de la défense en Afrique[19].
Toutefois, ce qui différencie la Chine, c'est qu'elle s'est imposée comme l’un des principaux fournisseurs d’armes sur le continent. En 2025, elle forme environ 2 000 officiers africains par an et environ 70% des pays africains utilisent désormais des véhicules blindés chinois. En 2025, le Burundi, le Ghana, le Kenya et le Sénégal reçoivent chacun plus de 50% de leur armement de la Chine[20].
En 2025, la Russie était le premier fournisseur d'armes de l'Afrique, fournissant 21% des armes importées durant cette période. La Chine suivait avec 18%, tandis que les États-Unis étaient à 16%[21].
Concurrence entre l'impérialisme occidental et l'impérialisme chinois
En Afrique, nous avons un impérialisme hégémonique occidental en déclin qui se confronte à un impérialisme chinois ascendant. Le premier est conservateur, il repose sur la rente financière et les acquis du passé colonial. Son pouvoir repose sur la dépendance politique, monétaire et militaire qu’il entretient avec les anciennes colonies, notamment à travers des dispositifs comme la Françafrique et le franc CFA. Le deuxième, ne pouvant aisément prendre directement ses possessions au premier, repose sur la capture des infrastructures et des ressources par des investissements massifs.
La Chine se présente aux dirigeants africains comme une alternative enviable, un maître moins dur et plus indulgent. Lorsqu'un pays africain ne peut plus rembourser sa dette, la Chine accepte de la renégocier en échange de concessions. C'est à l'opposé de l'approche "punitive" du Fond Monétaire International (FMI) qui impose souvent un programme austéritaire en échange de prêts. La Chine est également moins exigeante sur les conditions politiques et sur la transparence des gouvernements.
Les dirigeants occidentaux accusent la Chine de faire un « piège à la dette », et en effet c'est ce qu'elle fait, elle grignote la souveraineté des pays africains. Mais ils sont très loin de pouvoir prendre une posture moralement supérieure concernant l'Afrique. Rien qu'entre 1980 et 1989, pendant la période des programmes d'ajustement structurels (PAS), 36 pays d'Afrique subsaharienne ont lancé 241 programmes austéritaires imposés par le FMI. Onze de ces pays ont mis en place plus de dix de ces programmes[22]. Entre 1980 et 1994, le PIB par habitant de l'Afrique est passé d'environ 4 500 dollars américains à moins de 4 200. Les revenus ne se sont redressés qu'en 2001. Autrement dit, les PAS ont imposé une récession qui a duré plus de deux décennies[23]. Par exemple, les personnes nées en Tanzanie dans les années 1980 mesuraient environ un centimètre de moins que celles nées une décennie, voire un siècle, plus tôt.
Concurrence idéologique
Contrairement aux domaines militaires et économiques, la Chine a une approche agressive sur le terrain idéologique, une sorte de « guerre culturelle » se joue entre qui pourra influencer les pays africains. La Chine mène une stratégie systématique dans le but de promouvoir « la vision chinoise du monde ».
La croissance exponentielle du nombre d’étudiants africains en Chine participe à la dispute pour qui aura la future élite africaine. Chaque camp impérialiste cherche à être celui qui formera les futurs dirigeants africains afin qu'ils soient réceptifs à leur politique. En 2018, 81 562 étudiants africains ont étudié en Chine, soit une augmentation de 770 % par rapport à 1996. La Chine est dès lors le deuxième pays d'accueil d'étudiants africains, derrière la France.[24].
« La Chine fournira une formation à environ 40 000 enseignants africains au cours des trois prochaines années » a déclaré en 2024, Ding Xuexiang, membre du Comité central du Parti communiste chinois[25]. Ces programmes massifs pour enseignants et cadres africains servent à former les futurs managers et permettre la compréhension entre le patron et le travailleur.
En 2024, Xinhua, le plus grand conglomérat médiatique chinois, compte 37 bureaux en Afrique. Ce chiffre éclipse toutes les autres agences de presse, africaines ou non, et représente une augmentation spectaculaire par rapport à une poignée d'il y a vingt ans. StarTimes, autre géant chinois des médias installe des antennes paraboliques dans 10 000 foyers ruraux répartis dans 20 pays africains, les connectant ainsi à la télévision numérique chinoise et renforçant ainsi son ancrage sur le continent[26].
Transition hégémonique
Depuis des décennies, la Chine travaille à prendre sa part de l'Afrique. Et, depuis des années, nous sommes dans une phase transitoire. En 2025, environ 35 % de la dette extérieure de l’Afrique est détenue par des banques occidentales, des gestionnaires d’actifs et des négociants en pétrole, contre 12 % par des prêteurs chinois[27]. Ce qui montre que la domination chinoise n'est pas encore au-delà de celle occidentale. Mais sa progression est fulgurante, en 20 ans la Chine a multiplié par 5 son contrôle des dettes africaines. Il ne fait aucun doute que dans les années à venir elle dépassera les occidentaux.
Cependant il ne faut pas se bercer d’illusions, la Chine est un pays capitaliste et la 2ème puissance économique mondiale. Une Afrique sous domination chinoise n'apportera rien de bon aux travailleurs africains qui verront leur exploitation augmenter. Le seul aspect progressiste potentiel, qui ouvrirait une fenêtre historique, est celui de la perspective d'une industrialisation africaine et de la consolidation d’une classe ouvrière africaine, ce qui alimentera la lutte des classes sur le continent. Ouverture dans laquelle, les révolutionnaires doivent s'engouffrer et qui est également une raison de plus pour laquelle l’ICR cherche à construire des sections en Afrique.
- Steel Times International. (2024). « China faces 350 Mt of excess capacity by 2050, says Wood Mackenzie ». https://www.steeltimesint.com/news/china-faces-350-mt-of-excess-capacity-by-2050-says-wood-mackenzie
- Automobile Magazine. (2025). « Les Chinois produisent beaucoup trop de voitures : le gouvernement leur demande d’arrêter de baisser les prix ». https://www.automobile-magazine.fr/economie-politique/article/48985-les-chinois-produisent-beaucoup-trop-de-voitures-le-gouvernement-leur-demande-darreter-de-baisser-les-prix
- Université de Sherbrooke – Perspective Monde. (s.d.). « Croissance du PIB réel de la Chine ». https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=CHN&codeStat=NY.GDP.MKTP.KD.ZG&codeTheme=2
- The Economist. (2025). « China’s future rests on 200m precarious workers ». https://www.economist.com/finance-and-economics/2025/09/18/chinas-future-rests-on-200m-precarious-workers
- Salaire moyen : 169 CNY/mois (1995), 2690 CNY/mois (2025). Inflation moyenne sur 30 ans (1995-2025) : 2,4 %. Valeur réelle 2025 : 2690/(1+0,024)30/ 169×100 = 781 %
Données de calcul issues de :
(1995) IZA – Institute of Labor Economics. (1995). Wages and Labor Market Trends in China. https://www.econstor.eu/bitstream/10419/89860/1/dp7813.pdf
(2025) Trading Economics. (2025). China Minimum Wages. https://fr.tradingeconomics.com/china/minimum-wages
(Inflation) Banque mondiale. (s.d.). Taux d’inflation, prix à la consommation (FP.CPI.TOTL.ZG). https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/FP.CPI.TOTL.ZG - CountryEconomy.com. (s.d.). « Salaire minimum national – Chine ». https://fr.countryeconomy.com/marche-du-travail/salaire-minimum-national
- Boston University Global Development Policy Center. (2024). « Relative Risk and the Rate of Return: Chinese Loans to Africa Database (2000–2023) ». https://www.bu.edu/gdp/2024/08/21/relative-risk-and-the-rate-of-return-chinese-loans-to-africa-database-2000-2023/
- Wikipedia. (s.d.). « Global Gateway ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Gateway
- Banque européenne d’investissement (BEI). (2024). « AIF 2024 : la BEI renforce son soutien à l’Afrique avec des investissements records et des partenariats stratégiques ». https://www.eib.org/en/press/all/2024-491-aif-2024-eib-strengthens-support-for-africa-with-record-investment-and-strategic-partnerships
- Agence Ecofin. (2024). « Les engagements chinois en Afrique ont augmenté de 34 % en 2024 à 29,2 milliards ». https://www.agenceecofin.com/actualites/0303-126291-nouvelles-routes-de-la-soie-les-engagements-chinois-en-afrique-ont-augmente-de-34-en-2024-a-29-2-milliards
- Agence Ecofin. (2024). « Nouvelles routes de la soie : l’Afrique, premier bénéficiaire des engagements chinois en six mois ». https://www.agenceecofin.com/actualites-finance/2107-130245-nouvelles-routes-de-la-soie-l-afrique-1er-beneficiaire-des-engagements-chinois-en-6-mois
- International Socialist Review. (2016). « Legacies of Colonialism in Africa ». https://isreview.org/issue/103/legacies-colonialism-africa/index.html
- Africa China Centre. (2024). « China–Africa Collaboration in Technology Transfer ». https://africachinacentre.org/china-africa-collaboration-in-technology-transfer/
- Xinhua News Agency. (2022). « Ethiopia, China, Germany join hands to promote textile investments in Ethiopia ». Belt and Road Portal, 16 septembre 2022. https://eng.yidaiyilu.gov.cn/p/277094.html
- Ministry of Foreign Affairs of the People’s Republic of China. (2024). « China–Africa Cooperation in Manufacturing ». https://www.mfa.gov.cn/eng/xw/zyxw/202409/t20240905_11485719.html
- UNECA Knowledge Hub. (2023). Human Capital and Productive Employment Creation: Addressing Africa’s Skills Gap. https://knowledgehub-sro-na.uneca.org/wp-content/uploads/2023/04/Human-Capital-and-Productive-Employment-Creation-Addressing-Africas-Skills-Gap-2023.pdf
- Banque africaine de développement. (s.d.). Tracking Africa’s Progress in Figures – Human Development. https://www.afdb.org/en/knowledge/publications/tracking-africa%E2%80%99s-progress-in-figures/human-development
- Center for Naval Analyses (CNA). (2024). « Africa Is China’s Testing Ground for Overseas Military Missions ». https://www.cna.org/our-media/indepth/2024/10/africa-is-chinas-testing-ground-for-overseas-military-missions
- Africa Center for Strategic Studies. (2024). « La militarisation croissante de la politique chinoise en Afrique ». https://africacenter.org/fr/spotlight/la-militarisation-croissante-de-la-politique-chinoise-en-afrique/
- Africa Center for Strategic Studies. (2024). « Chine-Afrique : engagements en matière de sécurité ». https://africacenter.org/fr/spotlight/chine-afrique-engagements-securite/
- Agence Ecofin / SIPRI. (2024). « Russia and China Lead Africa’s Arms Imports in 2020–24 ». https://www.ecofinagency.com/public-management/1103-46488-russia-and-china-lead-africa-s-arms-imports-in-2020-24-sipri
- Banque mondiale. (2015). L’Afrique au travail : transformer l’emploi, la productivité et la croissance. https://documents1.worldbank.org/curated/en/862411468002095101/pdf/128520PUB0FRENCH0Box71184B01PUBLIC1.pdf
- Progressive International. (2025). « Plundering Africa: Income Deflation and Unequal Ecological Exchange under Structural Adjustment Programmes ». https://progressive.international/wire/2025-04-28-plundering-africa--income-deflation-and-unequal-ecological-exchange-under-structural-adjustment-programmes/en
- Wikipedia. (s.d.). « Africains en Chine ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Africains_en_Chine
- China Daily. (2024). « Déclaration officielle de la Chine sur la coopération Afrique–Chine (septembre 2024) ». https://www.chinadaily.com.cn/a/202409/09/WS66de34a2a3103711928a6bee.html
- Africa Center for Strategic Studies. (2024). « China’s Strategy for Africa’s Media Space ». https://africacenter.org/spotlight/china-strategy-africa-media-space/
- Democracy in Africa. (2023). « China’s Debt to Africa: A Balancing Act between Development and Dependency ». https://democracyinafrica.org/chinas-debt-to-africa-a-balancing-act-between-development-and-dependency/
