Depuis le matin du 30 août, plusieurs personnes ont reçu des convocations de la police, les accusant de promouvoir la haine et la ségrégation raciale. Concrètement une 30-aine d'étudiants sont reproché "d'appartenance à un groupe prônant la haine et la ségrégation raciale" se référant à l'occupation du bâtiment B, Walid Daqqa.

Ces convocations sont des tentatives d'intimidation visant les anciens occupants de l'ULB en raison de leur lutte contre le génocide palestinien.

Là où il y a de la résistance, la répression n'est jamais loin. Depuis des semaines, des accusations et des amendes similaires se multiplient pour des actions aussi simples que d’avoir manifesté de la solidarité avec le peuple palestinien.

L'État continuera à intimider tous ceux qui osent se lever contre l’extermination en cours en Palestine qui a déjà été reconnus comme crime contre l’humanité par l’ONU.

Partout, des travailleurs, des étudiants, des militants engagés sont horrifiés par ces crimes et ces dérives autoritaires. Nous devons rester unis et déterminés. Nous soutenons les camarades dans la lutte juridique qui s’en suivra. Le meilleure moyen de la mener est de continuer et élargir les mobilisations dès la rentrée en organisant des grèves d’étudiants et d’écoliers.

Face à l'impérialisme qui écrase les peuples et perpétue l'exploitation, nous affirmons avec force que seule la lutte révolutionnaire et l’internationalisme, porté par les travailleurs, les étudiants et les opprimés du monde entier, peut mettre fin à ces massacres. La lutte continue, et nous ne céderons jamais !

Organisation Communiste Révolutionnaire (OCR)

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