Les PFAS, également surnommés « polluants éternels », constituent sans doute le scandale du siècle. Malheureusement, il survient bien trop tard, alors que les conséquences sont déjà visibles et que l’ampleur du problème est considérable. Les choses auraient pu être différentes, mais dans un système capitaliste, les profits priment sur la santé des êtres vivants. Et c’est bien là le cœur du problème.
PFAS partout, justice nulle part
Les PFAS sont une famille de molécules de plus de 10 000 types différents, constitués de chaînes solides de carbone et de fluorure qui sont employées pour créer des matériaux résistants. Les PFAS sont des produits chimiques qui ont été produits par les humains et qu’on ne retrouve pas dans la nature, ils ont vu la lumière en 1938 et commercialisés avec le Téflon inventé par la multinationale Américaine DuPont. Ils sont utilisés en masse depuis les années 50 dans l’industrie pour leur propriété antiadhésive, imperméable ou résistante à de fortes chaleurs, nécessaire par exemple au Manhattan Project (de développement nucléaire des USA). Mais l’industrie chimique n'a appliqué aucun principe de précaution et il a continué sa production et distribution en dépit de ses propres recherches secrètes sur son impact.
Aujourd’hui on en retrouve dans beaucoup d’objets du quotidien, directement en contact avec nos corps, ou qui finiront enterrés dans le sol une fois utilisés :
- Poêles antiadhésives (téflon)
- Cosmétiques : maquillage, shampoing, mousse de bain, gel douche…
- Produits anti-taches
- Mousses à incendie
- Emballages alimentaires
- Lentilles de contact
- Culottes et cups menstruelles
- Certains textiles waterproof, nappes, manteaux, etc.
- Le papier toilette en contiendrait même selon le site ReporTerre[1]
- Et aussi certains textiles et dans une panoplie de matériel médical.
On les retrouve ainsi aujourd’hui partout sur la planète, même dans des pays qui n’ont jamais vu un manteau imperméable ou une poêle Tefal, comme dans les eaux de pluie du Tibet.[2] Mais la plus grosse pollution, la plus massive, se situe près des usines qui fabriquent ces produits. Les PFAS s’infiltrent alors dans l’air, l’eau, les aliments…
En 2024, des prises de sang ont été réalisées en Belgique et les PFAS ont été retrouvés chez TOUS les individus testés : c'est le début du scandale chez nous. Les scientifiques disent que les enfants naissent même pré contaminés. Des études révèlent qu'un peu partout en Occident, l’eau du robinet est largement contaminée aux PFAS. En fonction des régions, l’eau de source l’est également.
Il reste difficile de bien connaître les effets sur la santé car il n’existe pas de « groupe témoin » pour réaliser des études en bonnes et dues formes puisque tout le monde est contaminé. Cependant, les chercheurs estiment que les risques sont bel et bien là : cancers, infertilité, toxicité pour les reins, le foie, maladies auto immunes, obésité, taux de cholestérol élevé, pneumonie chez les enfants, et chez les femmes : cancer du sein, diabète, endométriose, syndrome des ovaires polykystiques. La liste ne cesse de s’allonger, et des liens ont été établis avec douze maladies qui seraient liées à l’exposition à ces molécules.
Si récemment quelques scandales judiciaires ont vu jour grâce à l’abnégation des groupements de travailleurs et de citoyens qui se sont organisés pour porter des cas en justice [3] [4], la grande majorité des entreprises qui ont déversé des quantités faramineuses de PFAS dans la nature n’ont jamais été inquiétées. De plus, ils continuent à développer des nouveaux produits pour éviter une possible prohibition, avec la logique que plus il y en aura dans nos sociétés plus cela sera difficile de trouver des alternatives à ces matières.
De plus, les chemins légaux pour faire interdire ces produits sont un véritable chemin de croix pour la société civile, comme en Italie récemment où des groupes de citoyens se sont organisés durant plus de 20 ans pour avoir gain de cause. Ce 26 juin 2025, le tribunal de Vicence a rendu un jugement historique qui récompense des années d'engagement contre Miteni (une entreprise de la chimie qui appartient à Mitsubishi). Bilan : onze condamnations envers quinze accusés, des interdictions de production et des indemnisations importantes, une première jurisprudence après huit ans de litige et quinze ans de mobilisation ![5] Cela reste cependant une goutte d'eau dans l'océan de l'injustice liée au PFAS.
La responsabilité des entreprises
Depuis les années 50 et surtout 60, les entreprises qui en produisent connaissent les effets sur les humains et sur la nature. Elles ont malgré tout continué à en produire. Le film « Dark Waters » (2019), qui raconte une histoire vraie, a largement contribué à médiatiser le problème. Le long métrage hollywoodien, réalisé par Marc Ruffalo, explique les détails de l’affaire « C8 Case » qui opposait une famille d’agriculteurs à l’une des plus grandes multinationales américaines : DuPont.[6]
Ce scandale éclate aux USA en 2001, mais force est de constater qu’en Europe il émerge bien plus tard. En Belgique par exemple, le scandale autour des PFAS n’éclate qu’en 2024. Il est légitime de se demander ce qu’il s’est passé en 23 ans chez nous ?
La réponse est simple : du travail de lobbying auprès de politiciens peu informés ou carrément complices, des tentatives de faire taire les journalistes[7], des financements de contre-études « scientifiques » pour semer le doute[8], bref les recettes traditionnelles employées depuis longue date par les multinationales comme pour les méfaits du tabac ou les risques liés au réchauffement climatique[9] [10]. À cela s’ajoute potentiellement la corruption des pouvoirs publics, très répandue sous le capitalisme.
En Belgique plusieurs cas de contaminations massives de l’environnement aux PFAS existent. Le premier est certainement celui autour de l’usine 3M d’Anvers (à Zwijndrecht), où l’entreprise a déversé durant des dizaines d’années des PFAS extrêmement nocifs pour la santé et aujourd’hui interdits[11], contaminant tous les individus travaillant et vivant aux alentours. Il a été trouvé un taux 500 fois trop élevé de PFAS dans le sang d’un travailleur de l’entreprise.[12] En 2022, un grand dépistage auprès de 8 568 personnes vivant dans un rayon de 5 km a révélé que la moitié des participants présente des niveaux trop élevés de PFAS. Dans ce même rayon, les autorités ont fini par interdire la consommation d’eau (et même de s’y baigner), mais aussi la consommation d'œufs et de légumes.[13]
L’autre scandale récent est celui des eaux contaminées de Chièvres (en Wallonie) où près d’une base militaire américaine des quantités impressionnantes de PFAS ont été déversées également durant des années via les mousses anti-incendie utilisées par les soldats lors d’exercices.
Étant donné que le scandale des PFAS a éclaté plus tôt aux USA, les soldats américains avaient l’interdiction de consommer l’eau du robinet de la base et recevaient de l’eau en bouteille, mais de manière assez surprenante cette précaution n’a pas été mise en place pour les habitants qui vivent autour du site et où des taux 5 fois supérieurs aux normes européennes ont été retrouvés dans l’eau « potable ». Ironiquement le scandale a vu le jour car la législation américaine (qui s’applique sur la base militaire) est beaucoup plus “protectrice” que la législation en Europe, et lorsque les voisins ont constaté que les soldats ne buvaient plus l’eau du robinet. Ils ont alors commencé à poser des questions.
Les personnes contaminées aux PFAS proches de ces sites estiment « vivre avec une bombe à retardement dans le corps » ne sachant pas à quel point ils sont à risque ou pas, et si oui ou non ils tomberont gravement malades.
Malgré les promesses de dépollution venant des entreprises, le doute s’installe de plus en plus, dégradant (à raison) la confiance que les travailleurs pouvaient avoir dans les entreprises et dans l’Etat bourgeois, jugé complice.
Une lutte révolutionnaire sera nécessaire pour faire appliquer le principe « pollueur-payeur ».
L’usine 3M d’Anvers s’est engagée à verser plus de 500 millions d’euros pour dépolluer les sols environnants. Mais une grande partie de ces molécules cancérigènes s’est depuis longtemps dispersée via les eaux de l’Escaut, contaminant bien au-delà des abords immédiats, l’usine se trouvant directement sur le cours du fleuve. Le mal est déjà fait, et à une échelle décuplée. On peut fortement supposer que cette somme (largement insuffisante[14]) a été débloquée par l’entreprise pour anticiper d’éventuelles poursuites et éviter d’avoir à payer bien davantage.
Selon le journal Le Monde et l’enquête réalisée avec d’autres journaux, on dénombre des dizaines de sites et de foyers de pollutions un peu partout en Europe, généralement près des grosses usines, mais également ailleurs dans le monde.
La carte de la pollution éternelle en Europe (Source : Forever Pollution Project)
(On peut y voir que la Belgique est bien servie en matière de PFAS…)
La chercheuse Ali Ling de l’université de St-Thomas du Minnesota a réalisé une étude qui démontre qu’il n’y a pas assez d’argent dans le monde pour décontaminer si on continue de produire des PFAS à ce rythme.
En Europe le coût de la décontamination s’élèverait à 100 milliards d’euros par an selon une journaliste experte du sujet. C’est plus de la moitié du budget de l’Union Européenne de 2025. L’U.E. qui par ailleurs traîne les pieds pour ouvrir le débat sur les PFAS en retardant la révision de la directive sur les produits chimiques (REACH).
De plus, la décontamination est loin d’être simple, car le seuil retenu pour juger de sa réussite constitue un enjeu majeur : les PFAS se dégradent de manière particulière, se fragmentant en particules toujours plus petites sans jamais être totalement éliminés. Les PFAS à chaîne longue peuvent se dégrader dans la nature, mais ils ne disparaissent pas, ils deviennent juste des PFAS à chaîne courte et parfois ultra courte, qui sont plus difficiles à décontaminer et qui passent au travers des systèmes de décontamination prévus pour les molécules à chaîne plus longue. Autrement dit, un choix de décontamination mal réalisé pourrait mener à devoir tout recommencer ou presque pour dépolluer correctement.
Pour les scientifiques il est clair qu’il sera bien moins onéreux de simplement « couper le robinet des PFAS », c’est-à-dire d’arrêter d’en produire et de chercher des alternatives.
Les systèmes pour capter les PFAS à chaîne courte sont extrêmement coûteux et énergivores, ce qui serait contraire à une transition écologique en soi, que les capitalistes ne font de toute façon pas (voir notre article sur le sujet).
Aujourd’hui le TFA, le plus petit des PFAS (chaîne ultra courte), est actuellement le PFAS le plus répandu dans la nature, et donc dans nos corps. Par ailleurs, les journalistes estiment que les chiffres actuels sont non seulement obsolètes, mais également sous-estimés à la base.
Un autre problème majeur pour la collectivité est le coût qu'entraînent les maladies liées aux PFAS. Ce coût de l’inaction, pour 6 maladies seulement sur les 12 actuellement liées aux PFAS, se situe entre 52 et 84 milliards d’euros par an pour la sécurité sociale européenne.
D’autres coûts, eux, sont tout simplement impossibles à chiffrer. Quel prix mettre sur le fait, pour les riverains, de ne plus laisser leurs enfants jouer dans le jardin, de renoncer aux promenades en forêt avec leur chien, de ne plus se baigner dans les eaux naturelles de la région, de devoir abandonner les légumes de leur potager, les œufs de leurs poules ou l’eau du robinet ? Sans parler de l’anxiété permanente liée à une surexposition… Tout cela est inestimable et, comme dirait MasterCard, « n’a pas de prix ».
Plusieurs études récentes montrent des liens entre l’augmentation de certaines maladies, comme certains cancers, le syndrome des ovaires polykystiques chez les femmes ou encore les maladies inflammatoires de l'intestin, et l’exposition aux PFAS. Malgré cela, il reste très difficile d’incriminer précisément telle ou telle molécule et de remonter une piste jusqu’à une entreprise car il existe environ 10 000 molécules de PFAS. Les analyser une par une pour connaître leur toxicité a non seulement un coût, mais est aussi très long. De plus, il est compliqué d’étudier “l’effet cocktail” avec d’autres molécules très présentes et dénoncées également comme nocives pour la santé (glyphosate, pesticide, microplastique, etc.).
Qui va payer pour tout cela à l’heure où tous les Etats du monde se voient prescrire des cures d’austérité sans fin ? Si ce sont les Etat, ce sera avec nos impôts… Nous sommes d’avis que c’est aux entreprises responsables de régler la note, mais sans un mouvement de masse pour les y forcer, les espoirs qu’elles se portent volontaires sont naïfs.
En plus de cela, l’Etat, du fait de l’austérité permanente qui s’abat sur lui, n’a plus les moyens de contrôler toutes ces entreprises par manque de personnel, d’argent, de financement de recherches publiques…
Le scandale des PFAS expose encore un peu plus la faillite du capitalisme et rappelle ce que nous avons vécu avec l’amiante, les additifs au plomb ou encore ce que nous vivons en ce moment avec les microplastiques.
Les contradictions du capitalisme nous envoient dans le fond
Von der Leyen, Macron, et même Habeck (le chef des Verts en Allemagne) sont favorables aux entreprises, ce n’est un secret pour personne. De manière générale, ils ne font pas grand-chose contre les PFAS. En réalité c’est toute une classe sociale qui s’avère être complice de cette pollution catastrophique. Si quelques lois sont en passe d’être votées, on est très loin du compte, très loin de ce qui serait nécessaire pour sauver les meubles de notre santé à tous. Les pouvoirs publics sont complices de ce crime environnemental, ils ne mettent pas de limites, ou très peu, aux entreprises. C’est-là l’essence même du capitalisme et des idéologies qui le prônent. Les nouvelles lois promulguées sont déjà dénoncées comme peu restrictives.[15]
De plus, tous ces dirigeants politiques bourgeois sont incapables de faire face correctement aux crimes des grandes entreprises, aujourd’hui plus puissantes que certains petits Etats. Lorsque les entreprises en question menacent de supprimer des emplois, de changer de pays, les politiciens des partis traditionnels se jettent littéralement à leurs pieds pour accepter de revoir les textes de loi, de revenir sur certaines mesures, etc.
Mais les patrons et leurs continuations politiques ne sont pas les seuls à tomber dans le piège tendu par les multinationales. Certains syndicats sont également beaucoup trop sensibles à “l’argument de l’emploi” et s’opposent ainsi à l’interdiction de ces molécules pourtant si dangereuses. C’est une erreur typique de la logique réformiste qui est incapable de penser une transformation de la production, qui ne lutte pas réellement pour l’emploi au final et qui donc s’accroche aux mamelles du patronat pour espérer conserver les quelques emplois qu’ils daignent concéder, peu importe la nocivité de ceux-ci. Défendre l’emploi de quelques milliers de travailleurs des entreprises utilisant les PFAS au détriment de la santé de la majorité des travailleurs de tous les autres secteurs, au détriment de la santé des enfants, des retraités, etc. est-ce vraiment défendre les travailleurs ? Aujourd’hui par exemple, des études montrent que le principal risque de cancer chez les sapeurs-pompiers n’est plus le cancer du poumon, mais le cancer des testicules liés à l’exposition aux PFAS des mousses anti-incendies[16]. Faut-il dès lors monter les deux groupes de travailleurs les uns contre les autres ? ou bien sortir de cette contradiction par des mesures révolutionnaires ? Pour nous la réponse est évidente : il faut planifier démocratiquement l’économie sur base du respect des travailleurs et de l’environnement pour garantir l’emploi à chacun.
Certains capitalistes parlent déjà d’un « marché de cowboy » lorsqu’on leur demande de se positionner sur la protection/décontamination des PFAS. Ils espèrent certainement pouvoir vendre les solutions miracles (qui n’en sont pas) pour décontaminer, tout en bénéficiant d’aides colossales de l’Etat comme c’est déjà le cas. La dépollution n’étant pas rentable, il est très peu probable que des entreprises investissent les sommes nécessaires à sa mise en place. Le coût astronomique estimé pour dépolluer les sols, les eaux de ces polluants du monde, tout comme leur coût en termes de santé, reviendrait à 16.000 milliards de dollars par an.[17] C'est 4000 fois les bénéfices annuels.
De leur côté, bien des travailleurs se demandent (très légitimement) comment se protéger des PFAS en attendant des changements systémiques. Mais la réalité est la même que pour la malbouffe ou les pesticides : les plus riches peuvent se payer du bio, du naturel, des produits onéreux sans PFAS, bref se protéger mieux des risques, tandis que les plus pauvres sont obligés par leur portefeuille de dévaliser les Lidl, Aldi ou même Colruyt et d’utiliser des produits contaminants peu chers.
Comme d’habitude les « solutions » individuelles ne permettront que de faire perdurer tous les problèmes précités. La seule vraie solution réside dans l’expropriation pure et simple de ces grands groupes industriels pollueurs et dans la planification démocratique de l’économie. C’est l’unique moyen qui permettra de réorienter la production sans perte d’emplois et qui pourra même donner un emploi à tout le monde dans des secteurs non polluants et socialement utiles. Les profits liés à cette production pourront alors aller dans la recherche publique, la sécurité sociale, les services publics et de décontamination ainsi que dans les moyens nécessaires à la mise en place d’une vraie démocratie où chaque nouveau composant qui pourra potentiellement impacter l’environnement sera discuté collectivement avant sa production et sa mise en vente libre.
Au contraire de ce qu’ont fait les capitalistes en cachant les résultats d’analyse (et donc la dangerosité de tous ces produits), une société socialiste mettra la santé des travailleurs avant les profits. Il n’est pas normal que pendant 70 ans des molécules si nocives aient été employées pour nous empoisonner. Tout cela est la conséquence du système capitaliste où la concurrence, la recherche et les investissements privés, le secret industriel, la soif de profit règnent en maîtres absolus.
Si nous ne faisons rien, c’est pas moins de 4,4 millions de tonnes de PFAS supplémentaires qui vont encore être produites dans les 30 prochaines années.
Il est plus urgent que jamais de :
Nationaliser l’industrie chimique sous le contrôle democratique des travailleurs et des travailleuses.
Ouvrir les livres de comptes, rendre publique la recherche privée et informer correctement les travailleurs et leur famille des enjeux réels.
Les scientifiques et centres de recherches impliqués dans l'armement et les autres activités néfastes et destructives devraient être redéployer pour trouver des alternatives saines au PFAS. Cela exige la nationalisation de l'industrie de l'armement.
Faire payer l’industrie chimique pour les (dizaine d’) années de décontamination à venir et renforcer les services publiques pour nettoyer les nappes aquifères et protéger la population.
[1] https://reporterre.net/Le-papier-toilette-contient-des-polluants-eternels-toxiques
[3] https://www.lesoir.be/686984/article/2025-07-10/pfas-tefal-attaque-en-justice-pour-avoir-garanti-des-poeles-au-revetement-dit
[4] https://www.humanite.fr/societe/arkema/pfas-accuses-davoir-deverse-des-polluants-eternels-dans-le-rhone-arkema-et-daikin-devant-le-tribunal
[6] https://www.youtube.com/watch?v=RvAOuhyunhY
[7] https://www.mediapart.fr/journal/international/030524/menaces-pressions-et-violences-se-concentrent-sur-les-journalistes-traitant-d-ecologie
[8] https://en.wikipedia.org/wiki/Weinberg_Group
[9] https://www.facebook.com/watch/?v=1792027197972574
[10] https://www.euronews.com/my-europe/2025/01/15/chemicals-industry-accused-of-pre-emptive-strike-against-incoming-pfas-ban?utm_source=chatgpt.com
[11] https://daardaar.be/rubriques/environnement/pfas-a-zwijndrecht-une-catastrophe-environnementale-sans-fin/
[12] https://www.brusselstimes.com/belgium/1006931/500-times-more-pfas-in-blood-of-3m-worker-than-eu-standard-allows?utm_source=chatgpt.com
[13] https://www.vlaanderen.be/pfas-vervuiling/pfas-preventiewerking
[14] https://www.rtbf.be/article/pollution-a-zwijndrecht-l-accord-avec-3m-sur-l-assainissement-prometteur-mais-insuffisant-selon-grondrecht-11026335
[15]https://reporterre.net/Loi-sur-les-PFAS-de-nombreux-produits-resteront-autorises#:~:text=Le%20texte%20pr%C3%A9voit%20d'interdire,se%20glisser%20entre%20les%20lignes.
[16] https://www.caminteresse.fr/sante/polluants-eternels-les-pompiers-et-militaires-auraient-plus-de-risque-de-developper-un-cancer-des-testicules-11189731/
[17] https://chemsec.org/reports/the-top-12-pfas-producers-in-the-world-and-the-staggering-societal-costs-of-pfas-pollution/