La Bataille de Stalingrad (aujourd’hui Volgograd) représente le véritable tournant de la Seconde Guerre mondiale. Près de 800 000 soldats allemands, italiens ou roumains furent tués ou capturés, dont la totalité de la Sixième Armée allemande et son commandant en chef. Défaite cuisante pour Hitler, cette bataille mit fin à la toute-puissance de la Wehrmacht. L’affrontement atteint des proportions titanesques ; par comparaison, la Bataille d’El Alamein, victoire britannique, ne fut qu’une escarmouche.

Pendant toute la bataille, du 23 août 1942 au 2 février 1943, les Allemands et leurs alliés menèrent un combat acharné au corps-à-corps dans les rues dévastées et les décombres de la ville.

Les affrontements se soldèrent par la mort de près de deux millions de soldats, toutes armées confondues. Pour l’Allemagne, ces très lourdes pertes s’avérèrent fatales. En effet, les forces allemandes ne se remettront jamais de la défaite qu’elles ont essuyée à Stalingrad : à l’issue de la Bataille, leur puissance est considérablement affaiblie, et le moral des troupes est au plus bas ; parallèlement, la progression de l’Armée Rouge victorieuse restera dans l’histoire comme un exploit militaire des plus fulgurants.

L’épisode met en évidence un point fondamental qu’aujourd’hui encore les historiens des pays occidentaux se montrent réticents à reconnaître : le théâtre européen de la Seconde Guerre mondiale se concentre en réalité autour du gigantesque affrontement entre l’Union Soviétique et l’Allemagne hitlérienne, qui puise dans les ressources de l’Europe occupée.

Le Royaume-Uni et les Etats-Unis, simples spectateurs jusqu’au dernier moment, observent le déroulement du conflit en Europe. Certes, le Débarquement en Normandie de juin 1944 fut impressionnant et très coûteux, mais cette opération militaire est sans commune mesure avec l’offensive de l’Armée Rouge sur le Front de l’Est. C’était là une évidence pour tous ceux qui étaient un minimum au fait de la conduite de la guerre, y compris pour les commandants Alliés et les gouvernements qu’ils représentaient, comme en atteste le rapport rédigé en août 1943 par les chefs d’état-major américains :

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Russie occupe une position dominante, et c’est d’elle seule que dépend une défaite des forces de l’Axe en Europe. Alors qu’en Sicile, les forces britanniques et américaines affrontent 2 divisions allemandes, au même moment, ce sont 200 divisions allemandes qui sont engagées sur le Front russe. Tout front ouvert sur le continent par les Alliés ne pourrait être qu’un front secondaire par rapport au Front russe, qui restera le principal théâtre des opérations. Sans la Russie, l’Axe ne peut pas être battu, auquel cas les Etats-Unis se retrouveraient dans une position bien précaire. (cité dans Vilnis Sipols, The Road to Great Victory, 133.)

Cette esquisse met bien en évidence le contexte réel dans lequel s’inscrivit le débarquement en Normandie. De fait, c’est l’Armée Rouge qui a fourni le gros de l’effort contre Hitler. Suite à l’invasion de l’URSS au cours de l’été 1941, Moscou n’a cessé de demander à ses alliés d’ouvrir un second front pour contrer les Allemands. Mais Churchill n’était aucunement pressé de s’exécuter. L’attitude du Premier ministre britannique s’explique avant tout par des causes politiques, bien plus que par des considérations d’ordre militaire. Durant la Seconde Guerre mondiale, les politiques et les tactiques adoptées par les classes dirigeantes britanniques et américaines n’étaient en rien motivées par l’amour de la démocratie ou la haine du fascisme, contrairement à ce que la propagande officielle voudrait nous faire croire : elles s’articulaient à des intérêts de classe.

Les véritables objectifs de guerre de l’impérialisme

Quand Hitler envahit l’URSS en juin 1941, la classe dirigeante britannique paria que l’Union Soviétique serait battue par l’Allemagne, mais que celle-ci sortirait tellement affaiblie du combat qu’elle tomberait facilement par la suite. Pour Londres, ce serait là faire d’une pierre deux coups, et c’est sans doute le scénario sur lequel comptaient également les stratèges de Washington.

La planification du Débarquement suscita de vives tensions entre Churchill et Roosevelt, qui s’opposaient pour des raisons non pas militaires, mais politiques. En effet, Churchill voulait concentrer l’ensemble des forces Alliées en Méditerranée, d’abord parce qu’il pensait au Canal de Suez et à la route des Indes, mais aussi parce qu’il comptait envahir les Balkans afin de bloquer la progression de l’Armée Rouge dans la région. En d’autres termes, la position de Churchill était exclusivement motivée par les intérêts stratégiques de l’impérialisme britannique : étendre sa sphère d’influence, et défendre l’Empire britannique en déclin. Par ailleurs, Churchill n’avait pas encore totalement renoncé à l’espoir de voir l’Allemagne et la Russie finir par s’anéantir mutuellement, sur le Front de l’Est.

Sur ce point, les intérêts de l’impérialisme américain allaient totalement à l’encontre des intérêts de l’impérialisme britannique. Quoiqu’officiellement allié de Londres, Washington a continuellement essayé de profiter de l’occasion que lui offrait la guerre pour affaiblir la position du Royaume-Uni dans le monde, et notamment pour mettre un terme à sa mainmise sur l’Inde et sur l’Afrique. Parallèlement, Washington comptait enrayer la progression de l’Armée Rouge, afin d’asseoir son contrôle sur une Europe qui sortirait affaiblie de la guerre. C’est pourquoi les Américains voulaient de toute urgence ouvrir le second front en Europe, alors que Churchill s’y montrait réticent. Il fit donc tout son possible pour ralentir la planification des opérations militaires puis retarder leur mise à exécution, au point de provoquer la colère d’Harry Hopkins, conseiller diplomatique en chef de Roosevelt, qui accusa Churchill d’avoir « rallongé la guerre ».

C’est la contre-offensive soviétique de 1942 qui marque le tournant de la Guerre. La Bataille de Stalingrad, et quelques mois plus tard la bataille de Koursk, en furent le point culminant. A l’issue d’un combat acharné, la résistance des forces allemandes s’était effondrée. Provoquant la fureur de Hitler, qui avait ordonné à la Sixième Armée de « lutter jusqu’à la mort », le général Paulus se rendit aux troupes soviétiques. Même Churchill, anticommuniste viscéral, fut forcé de reconnaître que l’Armée Rouge avait « arraché les tripes de l’armée allemande » à Stalingrad.

La Bataille de Stalingrad fut une défaite écrasante pour l’armée allemande. Bien que les chiffres exacts ne soient pas disponibles, on estime que la moitié des 250 000 hommes de la Sixième Armée sont morts au combat ou bien ont été victimes du froid, de la faim ou de la maladie. Environ 35 000 ont pu s’enfuir, mais parmi les 90 000 qui se sont rendus, seuls 6 000 ont revu l’Allemagne. Les Russes ont remporté une victoire qui leur a coûté près de 750 000 hommes – morts, blessés ou disparus. Le bilan général est encore plus sombre : en l’espace de seulement quatre mois, depuis la mi-novembre 1942, la Wehrmacht a perdu 1 250 000 hommes, 5 000 avions, 9 000 chars et 20 000 pièces d’artillerie. Plus d’une centaine de divisions ont été détruites ou mises hors de combat.

L’historien britannique Martin Gilbert précise :

Au cours des premières semaines de 1943, l’Armée Rouge repart à l’assaut et semble mener l’offensive sur tous les fronts. L’opération Etoile est une percée fulgurante des forces soviétiques à l’ouest du bassin du Don. Le 14 février, les Russes reprennent la grande ville de Kharkov, pendant qu’au sud, ils ont pratiquement atteint les rives du Dniepr. (M. Gilbert, The Second World War)

Bien plus que le Débarquement en Normandie, c’est la bataille de Koursk en juillet 1943 qui fut décisive pour l’issue de la Seconde Guerre mondiale : dans cet affrontement titanesque, l’armée allemande perdit presque 400 de ses chars. Forts de cette victoire écrasante, les forces soviétiques commencèrent à repousser les Allemands vers l’ouest sur toute la largeur du front, dans ce qui serait la plus grande offensive militaire de l’histoire.

Le second front

Pendant toute la guerre, l’attitude des Britanniques et des Américains était dictée par un cynisme propre aux grandes puissances impérialistes, et non, comme nous l’avons vu, par l’impérieuse nécessité de repousser le fascisme et de défendre la démocratie. Les divergences entre Londres et Washington furent le fruit de leurs intérêts stratégiques divergents, voire même antagonistes. L’impérialisme américain ne voulait pas voir Hitler gagner la guerre parce qu’il se serait imposé comme un puissant rival des Etats-Unis en Europe. Par ailleurs, il était dans l’intérêt de l’impérialisme américain d’affaiblir la position du Royaume-Uni et son Empire, ce qui aurait permis aux Etats-Unis d’accéder au rang de première puissance mondiale, après la défaite de l’Allemagne et du Japon. Et c’est justement pour défendre la suprématie britannique dans le monde que Churchill avait les yeux rivés sur le théâtre méditerranéen.

Cependant, à partir de la fin de l’année 1943, il devint évident pour les Américains que l’URSS était en train de gagner la guerre sur le Front de l’Est, et que si on lui laissait le champ libre, l’Armée Rouge poursuivrait son avancée en Europe. C’est la raison pour laquelle Roosevelt voulait impérativement qu’on ouvre un second front, en France, alors que Churchill s’efforçait de retarder l’ouverture de ce front, ce qui suscita de vives tensions entre Londres et Washington.

Les impérialistes formulèrent ouvertement leurs priorités lors la Conférence du Caire, tenue le 25 novembre 1943, qui réunit les dirigeants américains et britanniques. Ils prirent acte du nouveau rapport de force : « les Russes ont mené leur campagne avec succès, contre toute attente [comprendre ici : contrairement aux attentes des « alliés » des Russes], et ils poursuivent leur avancée victorieuse. » Pourtant, Churchill s’obstinait à vouloir remettre à plus tard l’Opération Overlord.

La progression rapide de l’Armée Rouge en Europe força Churchill à abandonner sa position et à donner enfin son feu vert à l’Opération Overlord. Après avoir passivement observé le déroulement de la guerre sur le théâtre européen, les Alliés passèrent précipitamment à l’action, effrayés par la menace de l’avancée soviétique.

Pris de panique, les impérialistes allèrent même jusqu’à élaborer un nouveau plan d’action, l’Opération Rankin, qui prévoyait une intervention d’urgence en Allemagne au cas où le pays serait amené à capituler avant le Jour J. Ils voulaient impérativement être présents à Berlin avant l’Armée Rouge. « Nous devrions aller jusqu’à Berlin […] », confiait Roosevelt aux chefs d’état-major, en se rendant à la Conférence du Caire. « Les Soviétiques pourraient s’emparer des territoires qui s’étendent à l’Est. Les Etats-Unis devraient avoir Berlin. » (« The Conferences at Cairo and Teheran, 1943 », Foreign Relations of the United-States (coll.)  254.)

Malgré les victoires successives de l’Armée Rouge, Hitler pouvait encore compter sur une armée puissante. La Wehrmacht restait une redoutable machine de guerre, forte de plus de dix millions d’hommes, dont plus de six millions et demi au front. Mais les deux tiers d’entre eux étaient engagés sur le Front de l’Est. La seule contribution que les Britanniques et les Américains apportèrent, ce fut leurs campagnes de bombardements, qui anéantirent les villes allemandes, comme à Hambourg, et firent un très grand nombre de morts civils, sans réussir à paralyser la production de guerre, ni même à briser le moral des troupes allemandes.

Sur le Front de l’Est, les forces allemandes disposaient de 54 000 canons et mortiers, de plus de 5 000 chars et canons d’assaut, et de 3 000 avions de combat. Malgré les frappes aériennes des Alliés, la production des industries de guerre de Hitler n’a cessé de croître en 1944 : 148 200 canons sont sortis des usines allemandes, contre 73 700 en 1943. La production de chars d’assaut a augmenté de 10 700 à 18 300, et pour ce qui est des avions, elle est passée de 19 300 à 34 100.

Par la suite, l’ouverture d’un front en Italie fut principalement dictée par la crainte de voir les communistes italiens prendre le pouvoir après la chute de Mussolini, en 1943. Ainsi, au moment même où l’Armée Rouge devait se battre, seule, contre la Wehrmacht à la Bataille de Koursk, les Britanniques et les Américains, eux, étaient sur les plages de Sicile, à barboter. Mussolini avait beau insister auprès de Hitler pour qu’il lui envoie des renforts, c’était en vain : Hitler gardait l’œil rivé sur le Front russe, et n’avait aucunement l’intention d’en détourner une partie de ses troupes pour venir en aide à l’Italie.

Pourquoi l’Union Soviétique a gagné

Les plans élaborés par les cercles dirigeants britanniques et américains n’étaient pas du tout viables. Contrairement à leurs pronostics, non seulement l’Union Soviétique ne fut pas battue par l’Allemagne nazie, mais elle infligea une défaite décisive aux armées de Hitler. Les raisons de cette victoire prodigieuse ne peuvent être reconnues par les défenseurs du capitalisme, et pourtant, elles relèvent de l’évidence. Pendant la guerre, l’URSS put bénéficier des avantages énormes que présente une économie planifiée et nationalisée. Malgré les politiques criminelles de Staline, qui, au début de la guerre, conduisirent l’URSS au seuil de l’effondrement, l’Union Soviétique parvint à se relever rapidement et à reconstruire ses capacités industrielle et militaire.

Les Russes furent en mesure de démonter toutes leurs industries de l’Ouest – 1 500 usines –, pour les embarquer sur des trains et des bateaux à destination de l’Oural, hors d’atteinte des Allemands. Après seulement quelques mois, l’Union Soviétique produisait plus de chars, de canons, de fusils et d’avions de combat que l’Allemagne. C’est là une preuve irréfutable de la supériorité écrasante d’une économie planifiée et nationalisée, et ce, même sous un régime bureaucratique.

Dans la seule année 1943, l’URSS a produit 130 000 pièces d’artillerie, 24 000 chars d’assaut et 29 900 avions de combat. Les nazis, qui pouvaient puiser dans les ressources abondantes de l’Europe occupée, ont également intensifié leur production. Ils ont produit 73 000 pièces d’artillerie, 10 700 chars d’assaut et 19 300 avions de combat. (Voir V. Sipols, The Road to a Great Victory, 132) Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. L’URSS, en mobilisant les forces inestimables d’une économie planifiée, a réussi à se doter d’un arsenal et d’équipements supérieurs à ceux de la puissante Wehrmacht. C’est là la clef de son succès.

La redoutable capacité de résistance dont a fait preuve l’Armée Rouge repose également sur un autre facteur. Comme Napoléon l’avait souligné, le moral des troupes joue un rôle décisif dans une guerre. La classe ouvrière soviétique se battait pour défendre ce qu’il restait des acquis de la Révolution d’Octobre. Malgré les crimes monstrueux commis par Staline et la bureaucratie, l’économie planifiée et nationalisée représentait une conquête historique inouïe. Face à la barbarie fasciste – version concentrée de l’impérialisme et du capitalisme monopoliste – c’était là une cause pour laquelle les travailleurs soviétiques étaient prêts à se battre – et un nombre effroyable d’entre eux luttèrent effectivement jusqu’à la mort.

Avant même que Hitler ne soit vaincu, les puissances impérialistes américaine et britannique déjà engageaient les préparatifs pour le conflit à venir entre l’Ouest et l’URSS. Dans cette perspective, elles s’empressèrent d’ouvrir un second front en 1944, le but étant d’assurer que l’avancée de l’Armée Rouge serait endiguée. Le général américain George Marshall avait l’espoir que l’Allemagne « permettrait [aux Alliés] d’entrer sans difficulté dans le pays pour repousser les Russes. » (« Meeting of the Combined Chiefs of Staff, 20 August 1943 », Foreign Relations of the United-States (coll.), Partie B, 911.)

La Bataille de Koursk fut la plus grande bataille de chars d’assaut de toute l’histoire. Les Allemands disposaient d’environ 3 000 chars, de 2 110 avions et de 435 000 hommes. Jamais le contingent allemand ne s’était trouvé mobilisé à un même endroit avec une pareille ampleur. Et pourtant, ça n’a pas suffi. L’Armée Rouge lança une offensive fulgurante en décembre 1943, balayant tout sur son passage. Après avoir libéré l’Ukraine du joug allemand, elle repoussa les forces allemandes en Europe de l’Est.

La facilité avec laquelle l’Union Soviétique parvint à venir à bout des armées hitlériennes pendant la Bataille de Koursk et après, en juillet et en août 1943, fut un signal d’alarme pour Londres et Washington. En août 1943, alors que l’offensive russe battait son plein, Churchill et Roosevelt s’étaient réunis au Québec. Face aux victoires soviétiques à Stalingrad et à Koursk, les Britanniques et les Américains se retrouvaient contraints d’intervenir. L’implacable progression soviétique força même Churchill à revenir sur ses positions, et, à contrecœur, il dut céder aux demandes pressantes du président américain.

Le fait est que Roosevelt et Churchill (sans parler de Hitler) avaient sous-estimé l’Union Soviétique. Quand les Alliés rencontrèrent l’Armée Rouge, ce n’était pas à Berlin, mais au cœur de l’Allemagne, et c’est cela qui a déterminé le choix du 6 juin 1944 comme date du Jour J. En effet, s’ils avaient trop tardé à lancer Overlord, l’invasion de la France et l’entrée sur le territoire allemand, les armées soviétiques auraient poursuivi leur avancée jusqu’à la Manche, et c’est là que les Alliés et les soviétiques se seraient rencontrés, non pas dans le centre de l’Allemagne.

Quant à Hitler, il avait lui aussi perdu son pari. Sachant que les purges staliniennes avaient privé l’Armée Rouge de ses meilleurs commandants, Hitler jugeait qu’il dominait désormais le rapport de force, et qu’il avait les moyens de détruire l’Union Soviétique et son économie planifiée, annexant l’Europe de l’Est au passage. Or l’économie planifiée, en dépit d’une bureaucratie parasitaire, s’est avérée bien plus solide que prévu. Comme nous avons pu le voir, c’est grâce à elle que l’Union Soviétique eut la force et la capacité de mener à bien sa contre-offensive.

Contrairement à tous les mythes qui alimentaient le culte de la personnalité stalinien, les grandes victoires de l’Union Soviétique, l’écrasement de l’armée hitlérienne, puissante machine de guerre saignée à blanc par l’Armée Rouge, tous les exploits militaires des forces soviétiques eurent lieu malgré Staline, malgré ce « grand chef de guerre » autoproclamé, malgré sa bureaucratie. A cause d’eux, l’URSS avait frôlé la catastrophe ; la défense victorieuse de l’Union Soviétique et des acquis de la Révolution d’Octobre ne fut possible que grâce à la supériorité de l’économie planifiée et nationalisée, ainsi qu’aux soldats et aux travailleurs soviétiques. C’est la clef de la victoire de l’URSS.

Londres, le 2 février 2013

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