Les élections allemandes marquent une nouvelle étape dans la crise du capitalisme européen. Précipité par la rupture de la coalition de « centre gauche » dirigée par Olaf Scholz (SPD) en novembre dernier, le scrutin a été une démonstration de l’instabilité croissante de la première puissance de l’UE.
La CDU, le parti traditionnel de la droite conservatrice, a remporté une victoire fragile, avec seulement 28,5 % des voix. C’est le deuxième pire score de son histoire. Son dirigeant, le futur chancelier Friedrich Merz, a un taux de popularité de 32 %, deux fois moins que Scholz au début de son mandat.