Il y a 50 ans, le 11 septembre 1973, un coup d’Etat dirigé par le général Augusto Pinochet renversait le gouvernement de Salvador Allende, consacrant l’échec de la révolution chilienne et plongeant le pays dans une dictature brutale qui dura près de deux décennies et dont la classe ouvrière chilienne ne s’est pas complètement remise, aujourd’hui encore.

Gabriel Boric, le candidat de Apruebo Dignidad (« Approbation Dignité », gauche) a remporté les élections présidentielles chiliennes avec 56 % des suffrages, soit près d’un million de voix d’avance sur son adversaire d’extrême-droite, Juan Antonio Kast. Cette victoire a été acquise par une mobilisation accrue dans les quartiers ouvriers, entre les deux tours. La participation y a augmenté en moyenne de 10 %, contre seulement 4 % dans les quartiers riches.

Vous pouvez lire l’article original en espagnol ici : https://www.marxist.com/un-golpe-a-pinera-y-el-regimen.htm

Une majorité écrasante de 78% a voté « J’approuve » lors du référendum sur le changement de la constitution chilienne. Seuls 22% ont voté pour garder la constitution datant de l’époque de la dictature. La classe ouvrière célèbre cette victoire, et la considère comme la sienne.

Le Chili, comme le Mexique il y a un an, semblait être le pays le plus stable de l’Amérique latine. Mais cela, c’est du passé. Après les mobilisations des étudiants, il y a un an et demi, la classe ouvrière chilienne a fait irruption sur la scène politique en exigeant de meilleures conditions de vie et de travail.

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