La direction du PS et du SP.a se détourne de plus en plus de sa base syndicale et ouvrière. Cela ne s’explique pas par telle ou autre personnalité à la tête des partis socialistes. La solution se trouve dans le programme du PS et sa vision de la société actuelle. Ce programme se limite à une gestion de moins en moins sociale du capitalisme. Cela s’appelle le réformisme. Dans les années 60 et 70 cette politique apportait des amélioration sociales.

La direction du PS et du SP.a se détourne de plus en plus de sa base syndicale et ouvrière. Cela ne s’explique pas par telle ou autre personnalité à la tête des partis socialistes. La solution se trouve dans le programme du PS et sa vision de la société actuelle. Ce programme se limite à une gestion de moins en moins sociale du capitalisme. Cela s’appelle le réformisme. Dans les années 60 et 70 cette politique apportait des amélioration sociales.

Mais depuis la crise générale du capitalisme le réformisme se révèle incapable de parer les attaques des patrons. Dans une telle crise les capitalistes n’autorisent plus l’existence d’une marge financière pour une gestion sociale. Les réformistes acceptent ce cadre. Aussi bien en Belgique, que dans le reste de l’Europe, majoritaire ou non, les ministres socialistes mènent partout la même politique. La vice-première Laurette Onkelinx exprime bien cette façon de penser : « Nous comprenons les angoisses, mais nous n’avons pas le choix ».

Les dirigeants socialistes avalent sans broncher tous les arguments des patrons. Ils ne s’imaginent même pas qu’une autre politique soit possible en dehors de celle prescrite par les capitalistes. Voilà la raison pour laquelle ils s’éloignent de leur base sociale naturelle dans les syndicats. Comme de nombreux travailleurs socialistes nous voulons que les dirigeants du PS et du SP.a choisissent le camp du monde du travail et non celui du patronat.

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