Depuis que le Venezuela s'est enfoncé dans une crise économique, sociale et politique, tous les partis de gauche en Amérique et en Europe sont tenus de se positionner par rapport à la révolution bolivarienne. En Belgique, sur les plateaux télé Raoul Hedebouw n'a pas échappé aux questions sur le Venezuela. Toutes personne qui se dit communiste sera probablement un jour confronté à la question : "Vous voulez faire ici la même chose qu'au Venezuela ?", et autres invectives du type « Vous êtes communistes ? Allez au Venezuela ! ». Mais le Venezuela est un sujet complexe et il est utile d’avoir une bonne compréhension de l’expérience de la révolution bolivarienne pour apprendre de ses erreurs et éviter de les reproduire. La méthode marxiste permet justement d'avoir une compréhension de telles questions pour en tirer des conclusions utiles pour la Révolution Communiste.

Hier, le 9 janvier, les journaux télévisés du monde entier ont montré des scènes de violence sans précédent en Équateur, principalement à Guayaquil, mais aussi dans la capitale Quito. Que se passe-t-il et pourquoi ?

Javier Milei, le candidat « libertarien » d’extrême droite, a remporté le second tour de l’élection présidentielle en Argentine avec presque 56 % des voix. Son rival, le candidat péroniste Sergio Massa (qui a recueilli 44 % des voix), était aussi le ministre des finances sortant, le maître d’œuvre du renouvellement d’un accord avec le FMI et avait promis un gouvernement d’unité nationale s’il était élu.

 

Au Paraguay, des manifestations de masse ont éclaté face à la gestion catastrophique de la pandémie par le gouvernement. Au début de la crise sanitaire, le régime parvenait à contrôler l’épidémie au moyen de mesures drastiques. Mais en juillet 2020, le président Mario Abdo a levé toutes les mesures de confinement, sous la pression des grandes entreprises. Depuis, le nombre de contaminations n’a cessé d’augmenter.

Le 16 mars 2020, à l'annonce d'un confinement national au Salvador pour endiguer l'épidémie de Covid-19, les industries Florenzi, qui emploient plus de 200 personnes dans leurs usines du pays, renvoient l'intégralité de leurs employées chez elles, sans la moindre compensation.

Au Honduras, un mouvement de masse prend des proportions insurrectionnelles. Depuis la fin du mois de mai ont lieu des manifestations contre la privatisation planifiée des services de santé et d’éducation. Le mouvement qui a été initié par les syndicats de l’éducation et de la santé s’est très vite élargi à d’autres secteurs ouvriers et exigent à présent le départ du président. 

Des élections se sont tenues dimanche 26 novembre 2017 au Honduras. Les premiers résultats donnaient la victoire au candidat de l’opposition Salvador Nasralla, mais,  mystérieusement, le candidat nationaliste Juan Orlando Hernández l’a devancé. Une véritable fraude électorale a déclenché la mobilisation populaire la plus importante depuis 2009.

Comme dans l'acte final d'une farce, Fernando Lugo a été destitué de sa charge de Président constitutionnel du Paraguay, poste auquel il a été élu avec une forte majorité populaire en 2008, après 61 ans de gouvernements et dictatures du parti Colorado. Le coup d’Etat parlementaire représente la réaction à un processus qui, malgré ses nombreuses contradictions, a ouvert des espaces de participation populaire dans un pays dominé par les propriétaires terriens et les multinationales. Cette participation doit donc aujourd’hui se traduire en mobilisation pour défendre et élargir ce processus.

Tôt dans la matinée du dimanche 28 juin, 200 soldats ont encerclé la résidence du président du Honduras, Manuel Zelaya. Après 20 minutes de combat avec les 10 membres de sa garde personnelle, le président a été arrêté. Il a alors été expulsé par avion au Costa Rica, où, dans une conférence de presse, il a dénoncé un coup d’Etat à l’instigation « d’oligarques de droite ». Il a également appelé la population à se mobiliser, dans la rue, et promis de revenir.

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