La déclaration de Bernard Kouchner, selon laquelle il faut que la France se prépare à une guerre contre l’Iran, a été décrite par son auteur, peu de temps après, comme « un message de paix » ! Il voulait dire, assurait-il, qu’il fallait éviter la guerre contre l’Iran, et que ce ne serait possible qu’au moyen de sanctions lourdes et « efficaces » – qui nuiraient gravement à l’économie iranienne et l’obligeraient à abandonner son programme nucléaire.

L’exclusion récente de lycéennes – à Aubervilliers et à Than – et la perspective d’une interdiction totale du port de signes religieux à l’école ont refait de la question du « voile islamique » l’une des plus régulièrement traitées par la presse, la radio et les chaînes de télévision.

Décidément, nous sommes gouvernés par des bandits. Le pistolet du chômage et des délocalisations braqués sur notre front, ils nous dérobent nos retraites, notre sécurité sociale, nos allocations chômage, nos 35 heures, nos services publics, tout.

La large victoire du « non » au référendum sur la Constitution Européenne constitue un séisme politique dont les effets se feront sentir à long terme. L’UMP, l’UDF, les Verts et la droite du PS ont jeté toutes leurs forces dans la balance, y compris les ressources de l’Etat. Les grands médias ont fait campagne pour le « oui », soit ouvertement, soit sous la forme d’innombrables articles et reportages prétendument « pédagogiques ». Mais rien n’y a fait. En résistant à ce torrent de propagande, la jeunesse et les travailleurs de notre pays ont fait preuve d’une remarquable maturité politique.

Suite à la mort de deux adolescents, de violentes émeutes confrontant les jeunes des quartiers populaires aux forces de police ont éclaté. La jeunesse issue de la classe ouvrière est maintenant dépeinte par la bourgeoisie au pouvoir en tant qu’irresponsable, violente et perturbatrice de l’ordre.

Au cours de ces derniers jours, l’émeute n’a cessé de s’étendre. Elle a gagné plus de 200 communes. Des milliers de voitures ont brûlé, des centaines de locaux et de magasins ont été saccagés. Les CRS et les policiers sont débordés, démoralisés, épuisés par l’épreuve. Les banlieues de nos grandes villes sont devenues autant de champs de bataille.

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