Samedi 16 septembre à Trieste, des camarades de Sinistra Classe Rivoluzione, la section italienne de la TMI, tenaient un stand dans le cadre de notre campagne « Es-tu communiste? » lorsqu’ils ont été soudainement attaqués par des fascistes qui ont renversé la table et frappé les camarades, avant de s’enfuir. Quelques heures auparavant, la page nationale d’une autre organisation fasciste avait publié l’image d’une affiche de notre campagne.

Le 26 novembre, les militants de Sinistra Classe Rivoluzione (« Gauche Classe Révolution »), la section italienne de la TMI, ont organisé un cortège sur la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes, à Rome. Ils y ont été la cible d’une campagne de harcèlement et d’attaques verbales de la part des organisateurs de la manifestation, des militants Queer de Non una di meno (NUDM - « Pas une de moins »).

Samedi dernier (9 octobre) à Rome, des centaines de fascistes ont attaqué et saccagé le siège national de la CGIL (la Confédération Générale du Travail Italienne).

Cela s’est produit pendant une manifestation contre le « passe vert » (le passe sanitaire italien), rendu obligatoire sur les lieux de travail à partir du 15 octobre.

L'Italie est dans l’œil du cyclone de la pandémie de coronavirus en Europe. Le premier pays à imposer un confinement à sa population, il est aussi le pays qui compte le plus de victimes mortelles. Sous la pression de l'action des travailleurs, le gouvernement vient de décider de fermer les activités économiques non essentielles. Par contre, le patronat sabote cette décision.

Pris en étau entre les mouvements de grève des travailleurs et la pression du patronat, le gouvernement italien est revenu sur sa décision de suspendre les activités de production non essentielles, annulant de fait les mesures prises le samedi 21 mars pour lutter contre la pandémie de coronavirus. En réponse, les travailleurs de Lombardie préparent désormais une grève générale, qui pourrait entrainer d’autres régions dans le mouvement.

Depuis la publication de cet article par Rivoluzione (journal de la TMI en Italie) jeudi 19 mars, dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, le Premier ministre italien a demandé aux entreprises de cesser toutes leurs activités, à l’exception des chaînes d’approvisionnement essentielles. Mais bons nombre de revendications exprimées dans cet appel sont toujours d'actualité et sont une source d'inspiration pour les travailleurs du monde entier.


L’Italie a finalement un gouvernement, trois mois après des élections parlementaires marquées par une volonté populaire d’un grand coup de balai. Dirigé par un juriste inconnu, Giuseppe Conte, ce gouvernement est une coalition entre les deux forces politiques qui avaient bénéficié du vote « anti-système » : les populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et la Ligue, parti d’extrême droite. A eux deux, ils ont recueilli plus de 50 % des voix.

Cet article, écrit le 6 décembre, est la traduction de l'éditorial de nos camarades de Sinistra Classe Rivoluzione (Gauche Classe Révolution), la section italienne de la TMI, après la victoire du Non au référendum du 4 décembre et la démission du Premier ministre Matteo Renzi.

Des événements tragiques ont eu lieu dans la nuit de mercredi à Plaisance à l’extérieur d’un dépôt de l’entreprise de livraison GLS, au nord de l’Italie ! Alors qu’il tenait un piquet de grève, Abd Elsalam Ahmed Eldanf, travailleur égyptien de 53 ans, a été percuté et tué par un camion. Selon des témoins, les managers avaient incité le conducteur à charger le piquet.

La loi Travail n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein. Elle fait partie d’une offensive générale des classes dirigeantes européennes contre l’ensemble des conquêtes sociales du mouvement ouvrier. A ce titre, le « Jobs Act » italien est souvent cité en exemple par les politiciens bourgeois. Cette loi précarisant le marché du travail italien fut adoptée en mars 2015 par le gouvernement de Matteo Renzi, malgré un grand mouvement de lutte. Quelles leçons le mouvement ouvrier français et belge peut-il en tirer ?

Le 25 octobre dernier, 1 million de jeunes et de travailleurs a manifesté à Rome contre le « Jobs act » – la contre-réforme du marché du travail, pierre angulaire de la politique du gouvernement Renzi pour sauver le capitalisme italien en déclin. Cette réforme vise à faciliter le licenciement dans les entreprises.

L’usine FIAT Pomigliano d’Arco, dans la région de Naples, focalise l’attention de tous les militants syndicaux, en Italie. Les patrons de FIAT cherchent à imposer aux salariés de nouvelles conditions de travail draconiennes, « en échange » d’investissements massifs pour produire la Fiat Panda dans cette usine.

Nous avons souvent dit, ces dernières années, que si les travailleurs d’Europe voulaient connaître leur propre avenir, ils devaient regarder en direction de l’Amérique latine et de la vague révolutionnaire qui balaye ce continent.

Pendant que les médias du monde entier se focalisaient sur la mort et les funérailles du Pape, un événement bien plus important se déroulait en Italie. Aux élections régionales des 3 et 4 avril, des millions d’Italiens sont allés aux urnes pour donner un coup de massue à Berlusconi et à son gouvernement.

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