Au Soudan, le gouvernement de transition a été renversé par un coup d’Etat militaire. Ce putsch est la conséquence inévitable de la tentative de réconciliation entre les dirigeants de l’insurrection de 2019 et les forces de la contre-révolution. Le peuple est retourné en masse dans les rues, prouvant que le potentiel de la révolution soudanaise n’est pas épuisé. Il faut mener une lutte sans merci pour vaincre les généraux réactionnaires une bonne fois pour toutes.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Depuis quelques semaines, un mouvement de masse pro-démocratie ébranle l’Eswatini – anciennement connu sous le nom de Swaziland. Le roi Mswati III dirige ce pays du sud de l’Afrique d’une main de fer depuis 1986. Il est le dernier monarque absolu d’Afrique, et les masses l’ont forcé à fuir le pays le 28 juin dernier.

La pandémie de coronavirus est un tournant de l’histoire mondiale. L’économie mondiale encaisse coup sur coup. Les systèmes de santé des pays capitalistes les plus avancés sont complètement dépassés, résultat de décennies d’attaques contre les conditions de vie de la population. L’horreur et l’inefficacité du capitalisme apparaissent au grand jour, même dans les pays où les populations jouissaient jusqu’alors d’une existence plus ou moins civilisée.

En Afrique du Sud, les universités sont devenues le bastion de la résistance contre la politique menée par le parti au pouvoir, l’ANC (Congrès National Africain). Dans cet article, Paul Ziermann explique en quoi ces luttes ont depuis longtemps dépassé la simple question des frais de scolarité.

Depuis quelques jours, des manifestations massives ont lieu en République Démocratique du Congo contre le gouvernement réactionnaire et corrompu de Joseph Kabila. L’épicentre est l’Université de Kinshasa où les étudiants forment la colonne vertébrale du mouvement. Mais très vite toute la capitale et d’autres villes comme Goma, Bukavu, Bunia, Uvira, Lubumbashi et Mbandaka ont suivi. Le silence autour de ces événements dans les médias bourgeois est assourdissant.

Blaise Compaoré a été poussé à la démission par une explosion révolutionnaire du peuple burkinabé. Après 27 ans de pouvoir, le président déchu du Burkina Faso voulait modifier la Constitution pour briguer un cinquième mandat. Telle fut la cause immédiate du soulèvement des masses, qui, par leur nombre et leur détermination, ont fait très clairement comprendre à Compaoré qu’il devait démissionner sans tarder. Mais il y avait des causes plus profondes à cette magnifique irruption de la jeunesse, des travailleurs et des pauvres : une misère endémique, l’enrichissement d’une minuscule élite sur le dos d’un peuple au dénuement effroyable, la corruption généralisée, la domination du pays par les impérialistes français et américains – sans oublier les grandes traditions révolutionnaires de ce peuple.


Le jeudi 25 juillet au matin, le nassériste de gauche et membre de l’Assemblée Nationale Constituante Mohamed Brahmi a été assassiné devant sa résidence à Tunis. Le syndicat UGTT a appelé à une manifestation sous la forme de grève générale, pendant que le Front Populaire appelait à une désobéissance civile de masse pour faire tomber le gouvernement et dissoudre l’Assemblée Nationale Constituante.

Suite à l’assassinat le 25 juillet dernier du député nassériste et membre du Front Populaire Mohamed Brahmi, les directions des partis de droite et de gauche ainsi que celles des syndicats patronaux et ouvriers se sont réunies autour d’une initiative appelée « Front de Salut National ».

Emna, est une jeune révolutionnaire tunisienne de  19 ans et étudiante en journalisme. Nous l’avons rencontré lors du Forum Social Mondial à Tunis. Active au sein du syndicat étudiant UGET, elle est aussi militante des Patriotes Démocrates  (le parti de Chokri Belaid, assassiné par les salafistes en février  2013) et membre d’Amnesty International.  Dans ce court entretien elle nous brosse le tableau politique à l’université et les enjeux principaux de la révolution.


Contrairement à ce qu’affirment François Hollande et son gouvernement, l’intervention de l’armée française au Mali n’a rien à voir avec les prétendues « valeurs de la France », les « droits de l’homme » ou d’autres préoccupations « humanitaires ». Il s’agit d’une intervention impérialiste visant à protéger les intérêts des multinationales françaises dans la région.

Le Nigeria est le cinquième plus gros producteur de pétrole de l’OPEP. Son PIB est le deuxième plus important d’Afrique. Il exportait 34 milliards d’euros de pétrole en 2006. En avril de la même année, il devenait le premier pays africain à rembourser intégralement sa dette, estimée à 30 millions de dollars

Nous publions ci-dessous un article de nos camarades vénézuéliens, organisés autour du journal Lucha de Clases, sur le mouvement révolutionnaire en Libye. C’est une bonne réponse à la confusion qui règne, dans une partie de la gauche latino-américaine, sur la nature du régime libyen, la nature de ce soulèvement populaire et le rôle des impérialistes.

Cet article date du vendredi 28 janvier 2011. Les flammes de la colère se répandent à travers toute l’Egypte, et rien ne peut les arrêter.

Les manifestations de masse exigeant la démission du Président égyptien Hosni Moubarak se sont poursuivies, depuis mardi, dans plusieurs villes du pays, y compris Le Caire et Suez.

La mobilisation massive des jeunes et des travailleurs tunisiens a arraché une première victoire. Ben Ali et sa famille, qui ont pillé le pays pendant des décennies, sont partis.

Les événements en Tunisie ouvrent la perspective du renversement du régime dictatorial de Ben Ali et sa clique mafieuse.


Fin janvier, les ministres européens des affaires étrangères ont donné leur feu vert à l’envoi des soldats de l’EUFOR au Tchad. D’après la ligne officielle, cette opération militaire, emmenée par l’impérialisme français, a pour objectif de protéger les camps de réfugiés, dans le pays. En réalité, la France et ses alliés soutiennent ouvertement le régime du dictateur Idriss Déby dans la guerre contre le Soudan et différents groupes rebelles.

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