En janvier 2015, après cinq années de récession et de politiques d’austérité draconiennes, le parti Syriza (« gauche radicale ») était porté au pouvoir par un puissant mouvement des masses grecques.
Grèce
Grèce : la victoire de Syriza n’est pas un mandat pour l’austérité
Après avoir remporté les élections du 20 septembre, Tsipras affirme qu’il dispose désormais d’un mandat pour continuer la politique engagée cet été – c’est-à-dire une politique d’austérité drastique dictée par la troïka. Pourtant, sa coalition gouvernementale (Syriza-ANEL) a perdu 416 000 voix depuis les élections de janvier.
Le parlement grec vote des contre-réformes, le gouvernement perd sa majorité, une fronde se développe dans Syriza
Dans la nuit du 14 au 15 juillet, le parlement grec a adopté un paquet législatif contenant toutes les « mesures préalables » exigées par la troïka. Ce vote a provoqué des grèves, des manifestations, la rébellion de 38 députés de Syriza et l’opposition de la majorité des membres du Comité Central. Tsipras y a survécu mais a dû s’appuyer, au parlement, sur les voix des partis qui avaient mis en œuvre les précédents Mémorandums – auxquels Syriza s’était opposé.
Grèce : une capitulation humiliante qui ne servira à rien
L'accord imposé à la Grèce dans les premières heures du 13 juillet, après une nuit entière de sommet européen, ne peut être décrit que comme une capitulation humiliante. La Grèce a, dans les faits, abandonné sa souveraineté à la Troïka en échange d'aides financières conditionnelles et de vagues promesses d’envisager, plus tard, une restructuration de la dette (mais pas son annulation). Cet accord ne fonctionnera pas. Il va détruire politiquement Tsipras et Syriza et plonger encore plus la Grèce dans la récession. De plus, il a révélé des fractures profondes au sein de l'Union Européenne.
Grèce : le nouvel accord – capitulation et punition contre le vote populaire pour le « Non »
Organiser une résistance massive contre la junte – rassemblant la Troïka, l'oligarchie et le gouvernement capitulard – pour empêcher l'approbation de l'accord par le parlement ! - Déclaration de la Tendance Communiste de Syriza.
Référendum en Grèce : dire non à l’austérité, rompre avec le capitalisme - Déclaration de la TMI
La crise grecque approche de son dénouement. C’est un moment charnière pour les travailleurs de Grèce et de toute l’Europe. En janvier dernier, les élections ont été remportées par un parti qui a promis d’en finir avec l’austérité, responsable de la ruine du pays. La victoire de Syriza a suscité beaucoup d’espoir à travers l’Europe. Précisément pour cette raison, les dirigeants politiques de Bruxelles et Berlin ont décidé d’écraser le nouveau gouvernement grec, de l’humilier, de saboter son action – et finalement de le renverser.
Tsipras annonce un référendum – Rejeter l’ultimatum de la troïka, rompre avec le capitalisme !
L’heure est à l’action décisive. Ce référendum ne peut pas être gagné seulement dans les urnes. Il doit l’être à travers la lutte des classes dans les rues, les entreprises et les quartiers. Des manifestations sont déjà organisées. Elles doivent être une démonstration de force contre la troïka.
Crise grecque : pour rompre avec l’austérité, il faut rompre avec le capitalisme
Le gouvernement grec a répondu aux exigences de la troïka par de nouvelles propositions, en fait de nouvelles concessions. Non seulement il a dû renoncer à des éléments substantiels de son programme électoral, mais les fameuses « lignes rouges » ont été franchies.
Grèce : le moment décisif
Les discussions interminables entre la Grèce et la troïka, qui ont commencé au lendemain de l’élection du 25 janvier, sont dans l'impasse. Aucune solution négociée n’est en vue. Cette situation a accéléré la vague actuelle de retraits bancaires – ce qui, en retour, précipite l’heure du dénouement. La troïka resserre l’étau autour de sa proie ; si celle-ci ne parvient pas à s’en dégager, elle sera asphyxiée.
La Grèce à la croisée des chemins
L’arrivée de Syriza au pouvoir a suscité un immense espoir – en Grèce bien sûr, mais aussi dans toute l’Europe. Pour la première fois depuis le début de la crise, un parti se déclarant opposé à l’austérité a remporté les élections. Le programme électoral de Syriza – le « programme de Thessalonique » – comprenait toute une série de mesures sociales d’urgence visant à soulager les souffrances des Grecs les plus pauvres et à revenir sur les mesures réactionnaires des gouvernements précédents : augmentation du salaire minimum, restauration des conventions collectives, embauches massives de fonctionnaires, etc.
Grèce : l’heure du choix
Alan Woods passe au crible les premières semaines du gouvernement de Syriza et son bras de fer avec la Troîka.
Comité Central de Syriza – Intervention de la « Tendance Communiste »
Le Comité Central (CC) de Syriza s’est réuni les 28 février et 1er mars derniers, au lendemain de l’accord avec l’Eurogroupe. La principale opposition interne, la « Plateforme de gauche » du ministre Lafazanis, a présenté un amendement critiquant l’accord.
L’ampleur des concessions imposées à la Grèce par la troïka
La lettre du gouvernement grec à l’Eurogroupe, détaillant les mesures qu’il s’engage à mettre en œuvre en contrepartie de l’accord conclu vendredi, révèle l’ampleur des reculs consentis par rapport au programme de Syriza. Cela a provoqué un déluge de protestations au sein du parti.
L’ampleur des concessions imposées à la Grèce par la troïka
La lettre du gouvernement grec à l’Eurogroupe, détaillant les mesures qu’il s’engage à mettre en œuvre en contrepartie de l’accord conclu vendredi, révèle l’ampleur des reculs consentis par rapport au programme de Syriza. Cela a provoqué un déluge de protestations au sein du parti.
Grèce: pas de reddition face à la Troïka!
Tsipras et son ministre des finances, Varoufakis, ont fait le tour des capitales européennes dans le but de rassembler des soutiens pour leur politique de renégociation de la dette, mais n'ont rencontré qu'une franche hostilité.
« Rester ferme – Aucune concession à la Troïka » - Déclaration de nos camarades grecs
Ci-dessous la déclaration de nos camarades grecs (Tendance communiste de Syriza) au lendemain du discours de politique générale d’Alexis Tsipras.
Solidarité avec le peuple grec et le gouvernement de SYRIZA contre les attaques des capitalistes grecs et européens
Voici le texte du tract distribué au rassemblement de solidarité avec le peuple grec.
« Syriza a besoin d’un programme socialiste » – Intervention au Comité Central de Syriza
La dernière réunion du Comité Central (CC) de Syriza a abouti à l’adoption d’un Code de Conduite des candidats aux élections législatives, ainsi que de la liste des candidats et de son orientation. Seule la Tendance Communiste a voté contre les candidats proposés et cette orientation. La liste incluait des candidats de DIMAR (Gauche Démocratique), un parti de centre-gauche issu d’une scission de droite de Syriza. Ce parti était une composante fondatrice du gouvernement de coalition formé au lendemain des élections de 2012.
Grèce : socialisme ou barbarie
En Grèce, les sondages annoncent la victoire du parti de la « gauche radicale », Syriza, lors des élections législatives de fin janvier. Pour dissuader le peuple grec de s’engager dans cette voie, un chœur de politiciens, de banquiers et de journalistes répète chaque jour qu’elle mène au « chaos ». Et pour joindre l’acte à la parole, les capitaux commencent à quitter le pays, la Bourse d’Athènes s’affole et les taux d’intérêts sur la dette augmentent.
Les mouvements populaires sont la véritable cible du gouvernement grec
A la mi-septembre, le mouvement de grève le plus important depuis les élections d’été 2012 commençait en Grèce. Les professeurs du secondaire, les médecins, les employés de la sécurité sociale et les salariés de l’administration des universités ont marqué une véritable révolte du secteur public, alors que des luttes dans le privé se déroulaient aussi. Les provocations fascistes ont augmenté en parallèle.
Grèce : que signifie l’arrestation de dirigeants d’Aube Dorée ?
L’arrestation de dirigeants d’Aube Dorée a sûrement été accueillie avec satisfaction par les antifascistes et militants de gauche, non seulement en Grèce, mais aussi dans toute l’Europe. Cependant, pour les communistes et tous les militants du mouvement ouvrier, il est nécessaire de comprendre à la fois les raisons de ce coup de filet et les scénarios qui s’ouvrent maintenant dans le pays.
Les fascistes grecs tuent un rappeur antifasciste
En Grèce le rappeur antifasciste de 34 ans, Pavlos Fyssas a été poignardé à mort par un membre de l’organisation fasciste Aube Dorée. Les derniers jours des attaques violentes de la part de membre d’Aube Dorée ont visé des rivaux politiques et des militants communistes. Nous publions l’appel de la Tendance Communiste de SYRIZA.
Les enseignants se mettent à la tête des mobilisations en Grèce - Une semaine qui peut changer la donne.
Une bataille décisive oppose les travailleurs du secteur public et le gouvernement cette semaine. Elle nous montrera les limites de l’endurance d’un gouvernement affaibli après un été très agitée (occupation de l’ERT, sortie de la «Gauche démocratique» du gouvernement), ainsi que le potentiel d’une nouvelle vague de mobilisations populaires.
Grèce : la fermeture de l’ERT relance le mouvement de masse
Cet article date du 13 juin 2013.
Grève générale du 26 septembre en Grèce une humeur très militante
Appel unitaire en solidarité avec le peuple grec contre l'austérité de la Troïka
Huitième plan de rigueur en Grèce
Le drame grec entre dans une nouvelle phase
Le drame grec s’intensifie de jour en jour et d’heure en heure, menaçant la stabilité de toute l’Union Européenne. Mardi, le gouvernement de Papandréou a obtenu un vote de confiance, au Parlement, pendant qu’à l’extérieur du bâtiment des dizaines de milliers de gens criaient : « Voleurs ! Voleurs ! » Leur colère n’est pas seulement dirigée contre les mesures d’austérité, mais aussi contre les politiciens en général.
Crise et mobilisations de masse en Grèce
La panique s’empare de nouveau des dirigeants européens. Leur dernière recette, pour trouver de l’argent, consiste à privatiser à une échelle massive. Le gouvernement espagnol vend les bijoux de famille. Il veut privatiser la loterie nationale et des aéroports.