Cela peut surprendre, mais la Belgique a une grande tradition de « grève générale ». Sous « grève générale », on entend aussi bien son expression la plus simple, telle que la grève nationale et interprofessionnelle de 24h du prochain 31 mars, que la grève nationale et interprofessionnelle de plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les objectifs de ces grèves sont à la fois politiques et économiques. Leur trait commun est qu’elles concernent toute la classe ouvrière dans son ensemble. L’exemple classique belge est la grève de 1960-1961, qui a duré 5 semaines. En fait, la première grève générale en Europe a eu lieu en Belgique. Et ce n'est pas un hasard, parce que c'est en Belgique que se concentre, à la fin du 19ème siècle début du 20ème siècle, une classe ouvrière industrielle très importante.

Karl Marx soulignait que « le gouvernement moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière ». C’est toujours aussi vrai. Ceci dit, la classe dirigeante n’est pas homogène. Bien sûr, ses intérêts généraux sont diamétralement opposés à ceux des travailleurs, mais elle n’en demeure pas moins composée de différentes factions.

Le 5 février, les travailleurs de l'industrie ont manifesté à Bruxelles. Plusieurs milliers de travailleurs de différents pays ont protesté dans les rues du quartier européen. Les revendications portaient essentiellement sur l'utilisation de davantage de fonds publics pour sauver l'industrie automobile et sur l'utilisation des marchés publics pour s'assurer qu'il n'y ait plus de fermetures.

Issu d’une famille bourgeoise et protestante, André Gide (1869-1951) a longtemps navigué fort loin du mouvement communiste. C’est seulement à l’âge de 62 ans, en 1932, qu’il se rapproche du PCF et déclare son « amour » à l’URSS. La montée du fascisme en Allemagne fut l’un des principaux facteurs de cette évolution politique.

 

Le caractère réactionnaire de Trump ne s’exprime pas de manière plus évidente que sur la question du genre aux USA. Depuis qu’il est à nouveau au pouvoir, il n’a eu de cesse de multiplier les attaques contre les personnes trans. Ces politiques discriminatoires ont des conséquences dramatiques et doivent être combattues par le mouvement ouvrier et ses organisations. Cependant la situation des personnes transgenres aux USA était déjà catastrophique avant la nouvelle élection de Trump. Les républicains comme les démocrates n’ont eu de cesse d’instrumentaliser cette question par calculs électoraux, mais aussi et surtout pour diviser les masses travailleuses américaines, et ainsi mieux régner et mettre en place plus facilement un agenda politique réactionnaire et de casse sociale qui ne fait que s’accélérer lui aussi sous Trump.

Comme l’a dit lui-même le réalisateur lors d’un débat qui s’est tenu après une avant-première, les films/documentaires récents sur l’histoire du mouvement ouvrier, sur la condition ouvrière… se comptent sur les doigts de la main. C’est donc en commençant par souligner ce fait et en remerciant le réalisateur Mr Michel (auteur de « Pays Noir, Pays Rouge », de « L’empire du silence »…) que nous commencerons notre critique. D’autant plus que le film montre assez bien cette condition ouvrière, les difficultés et les risques qui sont liés à ces métiers dangereux. Pourtant le documentaire nous a laissé sur notre faim de révolutionnaire.

Avec le retour de Mme Glatigny l'été dernier, vient le retour du décret paysage en 2025. C'est un décret vicieux qui en substance, vise l'équilibrage du budget de l'enseignement supérieur par le refus de financer les étudiants les plus précaires.

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