Cet été, le Bangladesh a été le théâtre d’un soulèvement révolutionnaire héroïque. Malgré une répression meurtrière qui a causé plusieurs centaines de morts, le mouvement a culminé en une grève générale accompagnée de manifestations de masse. Le dos au mur, la présidente Sheikh Hasina a démissionné avant de fuir le pays le 5 août.

Les 27 et 28 juillet, nos camarades de la section américaine de l’Internationale Communiste Révolutionnaire (ICR) se sont réunis à Philadelphie pour fonder leur nouveau parti : les Revolutionary Communists of America (RCA). Ce nom est à la fois un programme et un étendard, qui doit servir à rassembler tous les communistes sincères et tous les travailleurs conscients qui veulent renverser le capitalisme aux Etats-Unis.

D’après In Defence of Marxism, 5 août 2024.

Les masses révolutionnaires ont renversé Hasina, mettant fin à un règne brutal qui durait depuis 16 ans ! Mais l’armée complote pour arracher sa victoire au peuple. Les masses doivent être plus vigilantes que jamais. Tout le pouvoir doit revenir aux comités d’ouvriers et d’étudiants !

« Nous ne pouvons que constater qu’aucun acte d’enquête actif ne peut encore être posé dans ce dossier ». C’est en ces termes que la nouvelle procureure fédérale Ann Fransen, la mine grave, s’est adressée à la presse réunie au Justitia à Haren le vendredi 21 juin 2024 en fin de matinée. Et pour cause, la fermeture du dossier des Tueries du Brabant est un échec pour la justice belge.

Les résultats du deuxième tour des élections législatives ont suscité la joie et, surtout, le soulagement de millions d’électeurs qui redoutaient une victoire du RN.

Au lendemain du premier tour, Le Pen et Bardella s’y voyaient déjà. Ils composaient leur « futur » gouvernement ; des noms de « futurs » ministres fuitaient dans la presse. Confiants dans leur victoire, ils renvoyaient leur programme « social » aux calendes grecques. « Dans un premier temps », expliquaient-ils, ce sera l’austérité budgétaire et la retraite à 66 ans.

Le gouvernement Vivaldi mord la poussière. La coalition gouvernementale composée de tous les partis perdants en 2019 perd à nouveau, et plus encore. La fragile majorité dont elle bénéficiait n'est plus.

La peur de nouvelles élections et surtout d'une avancée de la droite nationaliste flamande (la N-VA) et de l'extrême droite (Vlaams Belang) a été durant 5 ans le ciment de ce gouvernement de crise.

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